Pyrénées | La balade de la tour de Goa
Deux mois sans rando ! Il était temps de retrouver les sentiers, et c’est une petite balade vers la tour de Goa, dans les Pyrénées Orientales, avec une très jolie vue sue le Canigou que l’on ouvre le bal pour 2021. Avec un peu moins de stop & go que l’année précédente, on l’espère. Une petite rando entre inspiration méridionale et montagnarde, au soleil et sous un très beau ciel bleu, pour aller découvrir une tour signal restaurée en 1990 qui donne toute la mesure à ce paysage varié.
Au programme de la balade de la tour de Goa :
4h de marche, 9,5 km, 675 m de dénivelé.
La pente est raide dès le départ, mais pas de difficulté particulière sur cette balade touristique.
Grimper au pic de la Pena
Le départ de cette balade depuis Vernet-les-bains est peu inspirant : si le vieux village est plutôt joli, perché sur fond de Canigou, on chausse ses chaussures de rando à partir d’un camping en mode hivernal assez déprimant. La montée en lacets face nord dans la forêt est glissante et assez difficile pour les cuissots après les agapes des fêtes et deux mois d’arrêt, les feuilles desséchées sont très glissantes et masques des cailloux-ruine-chevilles. Au printemps ça doit être plutôt joli, l’été elle doit permettre d’éviter le coup de chaud et l’automne doit être abondant en jolies couleurs et en châtaignes, mais c’est l’hiver.
C’est la végétation la plus intéressante, même à cette saison : de superbes pins arborent leurs plus belles écorces et aiguilles, les buissons typiquement méditerranéens se mélangent à des essences plus continentales.
Le pic de la Pena nous offre le premier panorama à 360° de cette petite randonnée, sous l’œil vigilant du drapeau catalan.
Du pic de la Falguerosa à la tour de Goa
Le chemin de crête commence du pic de la Pena jusqu’à la tour de Goa en passant par le pic de la Falguerosa. On s’offre le luxe d’une pause pique-nique et café avec vue : sous le Canigou, on devine mieux le village de Casteil, et cachée dans les replis de la roche et l’ombre des montagnes, l’abbaye de Saint-Martin-du-Canigou. De l’autre côté, c’est une vue dégagée sur le village de Sahorre, qui a permis la réhabilitation de la tour de Goa que l’on devine, plein sud, sous un soleil insolent.
La tour de Goa : une vigie sur les montagnes
L’arrivée à la tour est un petit moment hors du temps, le panorama est superbe de tous les côtés. Un petit tour à la table d’orientation, et l’on admire surtout cette tour restaurée en 1990, qui servait de signal.
On peut souffler, profiter de la neige qui donne aux sommets de ces Pyrénées Orientales un peu plus de relief, et un faux-air de vraies montagnes.
Il ne reste plus qu’à redescendre ; par Casteil si vous souhaitez aller admirer l’abbaye, ou par Sahorre, notre choix ici – pour profiter des beaux rayons de soleil de l’hiver alors que Casteil s’enfonce déjà dans l’ombre à cette heure. Ciel bleu et soleil en plein sur le pif et les joues – deux randonnées dans les Pyrénées, deux coups de soleil, les seuls de mes randos. Tss.
La redescente est peu passionnante et en saison, il faudra la partager avec des cyclistes un peu dingos, si vous voulez mon avis ! Le sentier est balisé pour eux, et je demande à voir comment ils peuvent dévaler ses incroyables entrelacs de racines et pentes gravillonnées ponctuées de roches. J’admire l’exploit d’avance, parce que certaines sections sont assez casse-gueule quand on se laisse entraîner par les gravillons. Mais bon, les gravillons, c’est ma Némésis personnelle, ce n’est peut-être pas le cas de tout le monde.
La végétation est jolie pourtant, et très méditerranéenne de ce côté, avec vue sur le pic du Canigou enneigé.
Pour retrouver le parcours, rendez-vous sur le site de Vernet-les-bains, qui donne la boucle que l’on a faite avec un retour par Sahorre. Pour la boucle avec un retour via Casteil, c’est ici. Certain·e·s ne font que l’aller-retour, mais franchement, ce serait un peu dommage non ?