Alpes | L’Aiguille Dibona & le refuge du Soreiller
La dernière fois, les Alpes s’étaient cachées dans un orage estival superbe mais pas franchement bienvenu quand on randonne ; alors cette découverte de l’Oisans était très attendue. Au programme, une rando à la journée pour admirer l’Aiguille Dibona et le cirque du Soreiller. Une superbe boucle, fort pentue, fort caillouteuse, avec des vues sublimes les sommets alentours.
Au programme :
10 km, près de 1300 m de dénivelé positif, 9h de marche & pauses photo.
La partie depuis le refuge du Soreiller jusqu’aux Étages n’est pas compliquée, le sentier est bien dessiné ; l’ascension depuis la montagne d’en bas, elle, est bien plus ardue. À éviter de faire en descente, même par temps sec.
Depuis la montagne d’en bas
L’itinéraire choisi nous fait commencer à 500 m avant le hameau des Étages, par le sentier dit de la montagne d’en bas. Les vues sur le hameau et le Vénéon annoncent la couleur ; ça grimpe très vite, et très fort. La pente est caillouteuse et je ne me verrais pas du tout la faire en descente : le moindre faux pas, et rien ne nous retient.
Une pause déjeuner plus tard, on continue l’ascension à travers la bruyère en admirant les sommets alentours, encore enneigés. Et au détour d’un virage, l’Aiguille Dibona joue à cache-cache avec les nuages. On aperçoit aussi le refuge caché dans son pierrier ; un point minuscule au milieu du cirque du Soreiller. Il faut continuer à grimper, avec l’aiguille du Plat de la Selle qui nous juge, et quelques moutons aussi perchés à plus de 2500 m d’altitude. La dernière partie, pour grimper jusqu’à 2800 m, n’est que chaos de roches et pistes de petits cailloux, mais on touche au but.
La Dibona, le refuge du Soreiller, et la redescente
Après avoir passé un long moment à admirer la vue du sommet, on amorce la redescente jusqu’au refuge en s’improvisant bouquetin. Il y a déjà du monde, en fin d’après-midi : le spot est couru côté alpinisme. Au lever du jour, la vue doit être splendide.
Pour nous, c’est le retour vers les Étages par la combe d’Amont : on se fraye un chemin parmi la file de grimpeurs qui marchent vers le refuge du Soreiller, sous l’œil de la tête du Rouget. Le soleil se couche sur l’Oisans, doucement, avec de sublimes rayons sur les pentes en guise d’au revoir.
Et surtout, à bientôt.
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